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Partir-rester

août 2018 | Actualité

Les grandes distances changent-elles notre vision du monde ?
On a l’oeil sur la planète. L’inconnu est de l’autre côté des montagnes ou des océans. Je me demande maintenant si « cultiver son jardin » n’est pas la même source de connaissances que s’extraire de son pays pour emprunter la vision de l’autre.
C’est une question d’espace mais également de rythme.
Les randonneurs au long cours, comme les pèlerins de Compostelle, disent leur surprise à découvrir un autre paysage à l’allure de la marche. Des réalités qu’on ne voit plus à nos vitesses motorisées. Sur la route, les rails et les airs, on oublie que notre condition naturelle est celle de bipède. Les usagers des avions savent qu’on regrette même d’y avoir des jambes…
Connaît-on encore notre environnement immédiat ?